historique 2007
Montpellier, le 22 mai 2007
Chers amis de la SIELEC
Voici quelques précisions concernant les orientations de la
SIELEC, avant l’AG du 22 juin, dont
vous trouverez plus loin le rappel.
Le secrétariat général
à l’anglophonie.
Dès sa fondation en 2002, la SIELEC a voulu
rapprocher des domaines que l’on avait l’habitude d’aborder séparément.
L’importance des thématiques, des imaginaires, des représentations culturelles
liées à l’Outre-mer et à l’expansion coloniale est incontestable dans les
littératures françaises et anglaises. Cela concerne aussi la peinture, le
cinéma, les architectures. Dès lors une collaboration entre anglicistes et
spécialistes du domaine français s’est tout naturellement imposée. Il apparaît
toutefois que dans la SIELEC les anglicistes sont finalement très minoritaires.
C’est donc un pôle qu’il faut renforcer, en établissant un contact régulier, en
Angleterre, avec les sociétés savantes qui partagent nos préoccupations, et en
ayant aussi une démarche prospective. Il s’agit aussi de créer un lien plus
étroit avec tous les collègues qui travaillent plus particulièrement sur le
Commonwealth et les littératures, y compris métropolitaines, directement liées
à cet espace. Jean Sévry, qui vient de publier aux éditions Karthala une étude
très complète sur la littérature d’Afrique du Sud sera tout naturellement
appelé à exercer cette fonction, qui lui permettra d’engager la société dans
tous ses contacts internationaux. Il sera secondé à la vice-présidence par
Richard Samin qui prépare un prochain volume (n°8) des Cahiers sur Kipling.
L’identité
de la SIELEC
Il faut rappeler aux nouveaux adhérents
que ce sujet avait été longuement abordé lors de l’AG de lancement de la
société en 2002. On trouvera tous les détails sur le site www.sielec.net Pour aller vite, la SIELEC
n’est bien sûr pas une APELA bis, et sa vocation s’arrête là où commencent les
centres d’intérêt de cette société amie. Certes, des écrivains comme Amadou
Hampâté Ba, Olympe Bhely-Quenum, Achebe
ou A. Kourouma qui connurent de l’intérieur les systèmes de colonisation
relèvent entièrement de la réflexion de la société. En revanche, nous
n’aborderons pas les auteurs francophones ou anglophones dont toutes les
références renvoient à un univers postcolonial, même si les permanences et les
persistances des systèmes anciens pourraient justifier qu’on le fasse. C’est
une question de frontières pour une société qui est bien obligée de délimiter
clairement le champ de ses investigations. D’autre part, si la grande majorité
d’entre nous est plutôt spécialiste du Maghreb et de l’Afrique noire, on peut
constater, parmi les adhérents récents, que plusieurs d’entre eux sont tournés
vers l’Inde et l’Asie, ce qui est pour la SIELEC d’un intérêt vital. Il faudra
un jour s’intéresser aussi à la première colonisation, comme au monde si
passionnant de la lusophonie.
Les
publications
Nos moyens financiers nous contraignent à limiter
celles-ci à un volume par an, même si le vivier intellectuel de la société
pourrait théoriquement nous permettre, sans difficulté majeure, d’envisager
deux publications. D’autre part, il faut tenir compte des rythmes propres des
éditions Kailash et de la mise en place de la diffusion par Harmonia Mundi. La
fabrication des livres prend par ailleurs beaucoup de temps, compte tenu des
retards pris dans la livraison des articles définitifs, malgré, souvent, nos
relances réitérées. Dès lors, le rythme de la société reste très artisanal, et
il sera difficile d’en changer. Tout repose sur le bénévolat, et sur la
disponibilité d’un petit groupe de quatre ou cinq personnes qui se partagent
les tâches ingrates de correction, de contacts administratifs, de demandes de
crédits etc. C’est l’occasion de remercier tout particulièrement notre
trésorier Gérard Chalaye, qui gère et tient à jour les réseaux d’adresses
internet, et notre webmaster qui se consacre avec beaucoup
d’efficacité à sa tâche en dehors de ses heures de cours. Un dernier point
concernant la périodicité des Cahiers : nous dirons désormais qu’elle est
annuelle, sans fixer une date trop précise à leur parution : mai,
septembre, novembre, ou décembre. Des retards peuvent être pris, d’autant plus
qu’il arrive que la fabrication en Inde complique les choses.
Les
partenariats
Leur but et de rapprocher la société de centres
universitaires proches de nos préoccupations, selon une répartition des
dépenses où tout le monde trouve son compte. La SIELEC prend entièrement à sa
charge la fabrication des livres, l’envoi aux adhérents (Kailash met à notre
disposition 220 volumes), mais les financements extérieurs (Région, Drac etc.)
sont indispensables pour rembourser, dans la mesure du possible, les frais de
séjour et de déplacement des auteurs de communications lors des congrès
internationaux. Il faut aussi souligner que les cotisations des adhérents sont
utilisées exclusivement pour la fabrication des livres, et jamais pour des
remboursements personnels, même si des frais divers sont engagés à l’occasion
de rencontres savantes.
Le
site internet
Celui-ci s’enrichit régulièrement d’articles et
d’informations. Il pourrait être encore plus dynamique, et cela dépend de
chacun des adhérents qui peuvent y apporter leur contribution, en veillant
toutefois à rester au centre des préoccupations de la société. Il est très
facile, par exemple, après lecture d’un livre abordant tel ou tel point des
questions qui nous intéressent, d’en rédiger un compte rendu qui paraîtra en
ligne. Le site reçoit environ cent visites par jour. Il est d’une facture
volontairement classique, et pour l’instant très « écrite ». Nul
doute qu’il évoluera au fur et à mesure de nos moyens, surtout financiers.
Le
Centre Rirra21.
La question nous a été posée de la
réalité de ce
centre au nom énigmatique. Il signifie en fait
« Représenter et inventer
le romantisme à l’aube du 21ème
siècle ». Le titre est
volontairement un brin ironique. Le Rirra21, puisque tel est son nom,
est issu
de la réunion de deux centres de recherche prestigieux, le
centre d’étude du
XXème siècle et le Centre d’études
romantiques et dix-neuviémistes (CERD).
C’est donc un centre de recherche universitaire tout à
fait indépendant de la
SIELEC, certes, mais avec lequel nous avons au
moins un interface : tout ce qui concerne l’imaginaire
culturel de
l’ère coloniale. Dès lors, ponctuellement, un
partenariat avec ce Centre pourra
être engagé, comme ce fut le cas avec l’ENS de Lyon,
les Archives d’Outre-mer à
Aix-en-Provence, ou le CRL de Montpellier avant sa disparition.
Pour
tous renseignements complémentaires sur tel ou tel point ici abordé (ou au
contraire oublié !), n’hésitez pas à contacter Jean-François Durand (Roq.durand@wanadoo.fr)
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ORDRE DU JOUR DE L'ASSEMBLEE GENERALE
L’Assemblée
générale statutaire de la
Société est convoquée
pour le 22 juin 2007 à 18h BRED 109 (1er
étage), Université
Paul-Valéry, Montpellier III.
L’ordre du jour est le suivant
1) Bilan financier 2007
2) Bilan
d’activité 2007
3) Projets 2008-2010,
partenariat avec le Centre Rirra21 (équipe de recherche
XIX-XXème de
Montpellier III)
4) Création
d’un
Secrétariat général à
l’anglophonie (Jean Sévry)
5) Politique de
développement du site (bilan et perspectives par son administrateur.
Vous pouvez
éventuellement
m’adresser vos procurations.
Pour
le bureau
Jean-François
Durand.