LE DERNIER CONGRÈS SIELEC, « L’AVENTURE COLONIALE, ENTRE POLITIQUES D’EMPIRE ET MARGINALITÉ »

Le dernier congrès de la SIELEC s’est donc déroulé comme prévu, le 15 mai à  l’université Paul Valéry, à Montpellier, en collaboration avec le RIRRA 21, puis le 16 mai au Centre Martin Luther King, en collaboration avec le Centre de Documentation du Tiers Monde, en ville, ce qui nous permet, comme d’habitude, d’assurer des contacts avec l’extérieur. Puis, dans une deuxième étape, nous nous sommes retrouvés à Nice, sous la direction de Jean Marie Seillan,  les 29 et 30 mai.

En dépit de quelques rares défections dues à des obligations professionnelles (R.Samin, A.Messaoudi, J.P.Engélibert), la participation a été très riche avec plus de quarante communications. Tenant compte de cette abondance, nous avons en général fonctionné le matin en séances plénières, l’après-midi en deux ateliers, avec tous les avantages et les inconvénients que cela peut représenter. Les débats ont été très animés, le sujet étant particulièrement riche. Nous avons pris tous les repas en commun, à Montpellier comme à Nice, ce qui a permis d’entretenir et de réchauffer des relations. Si des « anciens » ont eu plaisir à se retrouver, il y a eu aussi l’accueil de « nouveaux », telle Chantal Zabus de Paris III. Des collègues sont venus de très loin pour travailler avec nous, ce qui confirme l’aspect international de la SIELEC : A. Diamé (Dakar), R.Abdelkefi (Tunis), J.Riesz (Bayreuth), M.C.Gnocchi (Bologne), R.Little (Dublin), etc. Il faut également signaler, à Montpellier, la participation de la Faculté de Droit, avec Martine Fabre. Cette collaboration va se poursuivre, elle vient compléter celle des historiens et celle des ethnologues, dans un même souci d’interdisciplinarité. Il est vrai que les juristes ont eux aussi participé à cette aventure coloniale et qu’ils y ont joué un rôle de premier plan, comme nous pouvons le constater au sein des littératures de l’ère coloniale, de J.Cary à Hampaté Bâ ou G.Orwell.

A Montpellier comme à Nice, nombre de participants (étudiants, doctorants, personnes intéressées par nos recherches) de l’extérieur sont venus prendre place à côté de  nous pour se joindre à nos débats, de  sorte que nous étions en permanence entre trente et quarante pour traiter de cette question si délicate. A Montpellier, le 16, nous avons débattu au CDTM avec les personnes militant dans ce groupe autour du thème : « L’aventure coloniale, quels enjeux ? » puisque cette question demeure d’actualité, débat animé par S.Hudowicz (CDTM) et J.Sévry. De la même façon, à Nice, après une intervention de R .Henry autour de nos activités en tant que coopérants, ce qui avait été proposé dans le texte d’annonce de ce congrès, un débat a été animé par J.M.Seillan.

De tout ceci, il ressort que la SIELEC est bien vivante, qu’elle se développe vers l’extérieur, ainsi avec Tunis, et avec Libreville (F.Mambenga). Il faut également vous signaler que notre association collabore étroitement depuis un an avec la Maison des Sciences de l’Homme (MSH) à Montpellier en collaboration avec Paul Siblot, lieu où nous retrouvons également les amis de RIRRA 21. Notre prochain congrès traitera probablement (nous en avons discuté) du thème de la frontière et de la découverte de Mondes Nouveaux.

Nous nous adressons maintenant à tous les participants pour leur dire qu’ils /elles doivent nous envoyer le texte de leur communication à la date limite du 20 novembre. Texte qui ne doit pas dépasser les 15 feuillets (songez à l’abondance des communications !), conformes aux normes qui sont celles de Kailash : double interligne, citations en simple interligne au-delà de 3 lignes, références bibliographiques en bas de page, correspondant au déroulement du texte. A vos plumes !

Etes-vous à jour de votre cotisation ? Si c’est le cas, félicitations !  Sinon, vous savez ce qu’il vous reste  à faire ?  

J.S.